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Coronavirus

Mots-clés : ASBL, Coronavirus

En cette période de tenue des assemblées générales, la CESSoC fait le point sur ce que les ASBL peuvent faire et ne peuvent pas faire selon les règles prévues pour lutter contre la propagation du COVID-19 ainsi que par le Code des sociétés et associations. Cet article propose quelques conseils pratiques pour organiser votre assemblée générale en présentiel ou à distance en toute légalité et en toute sécurité.

Les mesures adoptées en raison de la crise sanitaire ont eu pour effet de compliquer l’organisation habituelle des assemblées générales. En effet, l’Arrêté ministériel du 28 octobre 2020 a limité les possibilités de rassemblements physiques de personnes, et notamment les rassemblements de membres effectifs d’une association dans le cadre de l’assemblée générale. Les restrictions concernant les rassemblements dans un contexte organisé par une association ont varié ces derniers mois à l’aune de l’évolution de la situation sanitaire et continueront à faire l’objet de modification dans les semaines qui viennent. Pour permettre l’organisation de réunions des assemblées générales à distance ou la prise de décision par écrit, le Code des Sociétés et des Associations (ci-après CSA) a dès lors été modifié de façon structurelle par la loi du 20 décembre 2020.

Selon les règles actuellement en vigueur, plusieurs options sont disponibles pour l’organisation de l’assemblée générale :

Organisation de l'AG à l'extérieur en présence physique de maximum 25 personnes

Du 9 juin au 24 juin, il est permis d’organiser des activités ayant lieu dans un contexte organisé, en particulier par un club ou par une association, réunissant 50 personnes maximum, encadrants non compris, à l'intérieur ou à l'extérieur. À partir du 25 juin, il sera permis de réunir 100 personnes. La réunion des membres effectifs d’une AG est donc autorisée dans une salle ou à l'extérieur à condition de ne pas dépasser le nombre de personnes maximum autorisées.

En pratique, nous vous conseillons de :

  • Informer clairement les participants des règles en vigueur sur le plan sanitaire dans le cadre de la réunion ;
  • Organiser les lieux de façon à garantir une distance d'1,5 mètre minimum entre les participants ;
  • Imposer le port du masque ;
  • Prévoir du gel hydroalcoolique pour les participants ;
  • Désinfecter régulièrement l'établissement et le matériel utilisé ;
  • Prévoir une bonne aération des lieux ;
  • Veiller à l’accessibilité du lieu choisi ;`
  • Prévoir des solutions pour permettre à tous les membres d’entendre les délibérations, de voir les documents présentés, de participer aux débats et d’exercer son vote dans les conditions prévues aux statuts ;
  • Prévoir des alternatives en cas de mauvaises conditions météo ;
  • Disposer les chaises pour les participants afin de garantir une distance suffisante entre ceux-ci.

Concrètement, il est également permis qu’une partie des membres participent à l’AG par voie électronique et que d’autres y participent en présence physique. Dans ce cas, les règles en matière de réunion à distance par voie électronique devront également être respectées (v. Ci-dessous). Nous attirons votre attention sur la nécessité de permettre la participation directe et simultanée de tous les membres aux délibérations, même lorsque 2 modes de réunions sont prévus.

Le nombre de personnes autorisées dans le cadre de rassemblements dans un contexte organisé par une association pourra faire l’objet de modifications dans les semaines qui suivent. Dans le cadre du Comité de concertation qui s’est tenu le 11 mai, il a été annoncé que ce nombre passerait à 50 le 9 juin et à 100 le 1er juillet. Cela devra être confirmé en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.

Réunion de l'AG à distance par voie électronique

L’organisation de votre AG à distance est explicitement autorisée par le CSA et ne nécessite pas de modifications des statuts. Une simple décision de votre organe d’administration suffit.
Les conditions pour organiser une assemblée générale à distance par voie électronique sont les suivantes :

  1. La mise à disposition d’un moyen de communication électronique doit être organisée par l’asbl. Une application telle que Teams ou Zoom peut être suffisante en fonction du nombre de participants. Elle devra permettre à chaque membre de prendre part de façon effective à l’AG.
  2. Le moyen de communication électronique doit permettre à chaque membre de participer aux délibérations de façon directe, simultanée et continue des discussions, de prendre la parole, de poser des questions en temps réel et d’exprimer son droit de vote.
  3. L’asbl contrôle l’identité et la qualité des participants. L’asbl pourra définir elle-même les modalités pour rendre cela effectif.
  4. Les membres du bureau de l’AG doivent être présents physiquement au lieu où est réputée se dérouler la réunion de l’AG, ce qui les oblige à être présents physiquement.

La définition du « bureau de l’AG » et sa composition n’étant pas prévue pour les asbl, celles-ci sont libres de déterminer les personnes qui assurent les missions du bureau de l’AG. En pratique, il s’agit des personnes chargées d’animer la réunion, de rédiger le PV, de vérifier les quorums, etc. Deux personnes peuvent suffire. Par exemple, la présidence et une personne chargée du contrôle contradictoire des présences et votes émis pendant l’AG. Elles assisteront ensemble à l’AG au même endroit en respectant les gestes barrières et les mesures de distanciation sociale, et munie d’une attestation de l’asbl justifiant de leur présence.

Des conditions précises sont prévues et sont détaillées sur la page COVID-19 - Organisation de l’Assemblée générale. Vous y trouverez également des conseils pratiques pour assurer une bonne organisation de la réunion par voie électronique, dans le respect des conditions par le CSA.

Prise de décision par écrit

Dans un objectif de célérité, les décisions de l’AG peuvent également être prises par écrit (par mail notamment). Cela n’est cependant pas possible pour la modification des statuts ou les décisions pour lesquelles les statuts interdisent cette procédure. En pratique, cela implique que :

  • Aucune convocation ne doit être envoyée aux participants : il ne s’agit pas de l’organisation d’une réunion par écrit, mais d’une décision sur un point précis ;
  • Une proposition claire doit être envoyée à tous les membres c’est-à-dire une question à laquelle il n’est possible de répondre que par « oui » ou « non » ;
  • Il ne peut y avoir de débat ni de délibération ;
  • Les réponses reçues doivent être claires et ne pas comporter d’ambiguïtés ;
  • La proposition n’est adoptée que si elle est votée à l’unanimité. Attention, en cas d’abstention d’un ou plusieurs membres, la décision ne réunit pas l’unanimité. 

Pour en savoir plus, consultez la page Organisation de l’AG pour des recommandations pratiques pour la prise de décision par écrit.

Report de l'assemblée générale

Il est également possible de reporter certaines (mais pas toutes !) décisions de l’assemblée générale afin d’organiser une réunion lorsque les conditions sanitaires seront plus favorables.

Pas de report possible pour l'apporbation des comptes

Le CSA prévoit l’obligation d’organiser une AG dans plusieurs hypothèses et notamment pour l’approbation des comptes annuels et du budget dans les 6 mois de la date de clôture de l’exercice social (AG dite « ordinaire »). Cela implique que les associations qui ont clôturé leur exercice social le 31 décembre 2020 ont jusqu’au 30 juin 2021 pour tenir leur AG. C’est le cas de la majorité des asbl. En 2021, il n’a pas été prévu de possibilité de report de ces délais obligatoires (même si la CESSoC et l’Unisoc en ont fait la demande, v. ci-dessous). Il n’est donc pas possible de reporter les décisions qui concernent l’approbation des comptes et du budget plus de 6 mois après la clôture de l’exercice social.

Report possible pour d'autres décisions

Cependant, il est permis de reporter certains points de l’ordre du jour qui ne doivent pas faire l’objet d’une approbation à une date précise. Exemple : présentation du rapport annuel et du programme de l’année, échanges avec les membres sur les activités, modifications des statuts non urgentes.

Il est donc possible de prévoir des modalités de décisions différentes par point à soumettre à l’AG, par exemple :

  • Approbation des comptes annuels par écrit.
  • Présentation du budget par visioconférence.
  • Organisation d’une AG en présence physique des membres dans quelques mois pour la présentation du rapport annuel et du prochain programme.

Interpellations de l'Unisoc et de la CESSoC

La CESSoC et l’Unisoc (Union des employeurs à profit social) continuent à transmettre les difficultés relayées par leurs membres concernant l’organisation des assemblées générales en 2021 et à interroger les autorités compétentes sur le sens à donner à certaines dispositions législatives ou règlementaires. Certains points ont déjà fait l’objet de réponse et d’autres sont en cours d’analyse :

  • L’Unisoc a obtenu des précisions de la part du SPF Justice concernant les risques de contestation si les membres du bureau de l’AG ne sont pas présents physiquement dans un lieu choisi en cas d’AG par voie électronique.
  • Avant cela, l’Unisoc a interpellé à plusieurs reprises le ministère de la Justice quant à plusieurs problèmes de rédactions de la Loi du 20 décembre 2020 (notamment en ce qui concerne l’absence de définition du bureau de l’AG).
  • La CESSoC a rédigé une interpellation auprès des Groupes Politiques de la Chambre des Représentants afin de demander une prolongation du délai prévu par la loi en matière de tenue des AG afin de pouvoir organiser celles-ci en présence physique des membres lorsque la situation sanitaire le permettra à nouveau. Nous vous tiendrons informé du suivi de cette interpellation.

! Attention ! Ces règles et conseils pratiques sont à considérer sous réserve de l’adoption prochaine de la Loi pandémie et de l'évoluation des mesures fédérales en matière de lutte contre la propagation du virus. Nous vous tiendrons informés de ces actualités dès que nous disposerons de davantage d’informations.

Pour en savoir plus, consultez la Zone COVID-19 - ASBL : Organisation de l’Assemblée générale qui sera mise à jour dans les plus brefs délais pour tenir compte de la possibilité de rassemblement à l'extérieur dans un contexte organisé.


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07-07-2021 - 2282 lectures

Mots-clés : Coronavirus

Le Comité de concertation du vendredi 23 avril 2021 a confirmé plusieurs assouplissements qui sont entrés en vigueur ce 8 mai 2021.

L'arrêté ministériel du 28 octobre 2021 a été modifié ce vendredi 7 mai 2021 afin de mettre en oeuvre les décisions prises lors du Comité de concertation du 23 avril 2021. Les nouvelles règles sont entrées en vigueur ce samedi 8 mai.

Les nouveaux assouplissements portent principalement sur :

  • Pour le secteur culturel et évenementiel: pendant le mois de mai, l’autorisation des activités en extérieur rassemblant jusqu’à 50 personnes (enfants jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis non compris), moyennant le respect des mesures sanitaires.

  • Pour le secteur sportif et de la jeunesse, les activités organisées à l’extérieur sont autorisées avec un maximum de 25 participants et ce pour tous les âges, sans public et sans nuitée. Cela signifie que lorsque l’activité a lieu dans un contexte organisé, les mesures suivantes sont d’application :
    • Les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis peuvent y participer avec un maximum de 25 personnes (encadrants non compris) possible à l’extérieur et 10 personnes à l'intérieur;
    • A partir de 13 ans avec un maximum de 10 personnes à l’extérieur (encadrants non compris). A l’intérieur, ces activités ne sont pas autorisées pour cette tranche d’âge, excepté dans une piscine ;
    • Les personnes à partir de 13 ans et les encadrants respectent, dans la mesure du possible, les règles de distanciation sociale, en particulier le maintien d’une distance de 1,5 m entre chaque personne ;
    • Ils sont obligés de porter un masque ou une alternative en tissu ;
    • Les activités peuvent uniquement avoir lieu sans public, sauf en ce qui concerne les entrainements sportifs non professionnels, où chaque participant peut être accompagné par un seul membre du même ménage.
  • Pour le secteur de l'horeca et donc aussi pour les clubs sportifs, clubs de jeunes, centres culturels, autres événements, représentations et compétitions, la réouverture des terrasses ouvertes pour autant que les conditions suivantes soient respectées:
    • Maximum 4 personnes par table (ou personnes du même foyer)
    • Au moins 1,5 mètre entre les tablées
    • Un côté au moins de la terrasse est ouvert en tout temps dans son entièreté et doit assurer une ventilation suffisante
    • Places assises à table uniquement
    • Port du masque obligatoire pour le personnel et les clients tant qu’ils ne sont pas assis à table
    • Service au bar non autorisé
    • Possibilité pour les clients d’accéder ponctuellement et brièvement à l’espace intérieur pour utiliser les infrastructures sanitaires, pour accéder à la terrasse ou pour payer.
    • Heures d’ouverture limitées de 8h00 à 22h00
  • La réouverture des parties extérieures parcs d’attractions, des brocantes, marchés aux puces professionnels et foires commerciales.
  • Chaque ménage est autorisé à accueillir à la maison ou dans un hébergement touristique maximum deux personnes en même temps, les enfants jusqu'à l'âge de 12 ans accomplis non-compris, à condition que ces personnes fassent partie du même ménage. Les contacts rapprochés durables restent néanmoins limités à un même contact par personne par période de 6 semaines.
  • La fin du couvre-feu qui est remplacé par une interdiction des rassemblements sur la voie publique et dans l'espace public de plus de trois personnes (enfants jusqu'à l'âge de 12 ans accomplis non-compris) entre 00h00 et 5h00 du matin.

D'autres assouplissements devraient faire l'objet de nouvelles modifications futures de l'arrêté ministériel.

Les autres mesures en vigueur depuis le 29 octobre, le 2 novembre, le 1er décembre 2020, le 22 mars 2021 et le 27 mars 2021 restent applicables et notamment celles qui concernent :

Le télétravail obligatoire, pour les fonctions qui s’y prêtent et dans le respect de la continuité de la gestion des entreprises et organisations, services et activités.

L'obligation pour les employeurs de déclarer mensuellement le nombre total de travailleurs de l'entreprise par unité d'établissement et le nombre de travailleurs exerçant une fonction qui ne peut être remplie par le télétravail au moyen d'un formulaire ONSS de déclaration du télétravail. Toutefois, l’entreprise qui a fait correctement une déclaration de télétravail pour le mois d’avril ne doit pas introduire une nouvelle déclaration mensuelle pour le mois de mai sauf si une modification du nombre total de travailleurs et/ou du nombre de personnes occupées auprès de l'entreprise qui exercent une fonction incompatible avec le télétravail a été constatée par rapport à la dernière déclaration effectuée. Il en ira de même pour le mois de juin.

La limitation des contacts rapprochés à une même personne par membre du ménage à la fois par période de 6 semaines.

A l'exception des piscines et des musées, la fermeture des espaces intérieurs des établissements ou parties des établissements relevant des secteurs culturel, festif, sportif, récréatif et évènementiel et de l'horeca reste d'application.

A l'exception des activités en piscines et dans les musées, l'interdiction des activités organisées en intérieur, en particulier par un club ou une association, pour les personnes à partir de 13 ans.


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07-06-2021 - 483 lectures

Mots-clés : Coronavirus

Afin de soutenir les secteurs des discothèques, des restaurants et cafés et de leurs fournisseurs principaux, de l’événementiel, de la culture, du tourisme et du sport, la Région de Bruxelles-capitale a mis sur pied une nouvelle prime d’aide : la prime "Tetra". La demande de prime doit être introduite au plus tard le 19 mai 2021.
 

Une prime "Tetra" est disponible pour les secteurs suivants :

  • Secteur 1 : Evénementiel - culture - tourisme - sport
  • Secteur 2 : Restaurants et cafés - fournisseurs restaurants et cafés
  • Secteur 3 : Discothèques

Montant de la prime ?

L'aide varie en fonction du nombre d’ETP et du pourcentage de perte de chiffre d’affaires de l'entreprise.

Les primes et les conditions sont différentes selon les secteurs d'activités. Nous ne détaillerons ici que le secteur de l'événementiel, culture, touriseme et sport.

Conditions générales applicables aux trois secteurs

Pour pouvoir demander la prime, il faut :

  • Etre inscrit à la BCE à la date du 31 décembre 2020
  • Avoir une unité d’établissement sur le territoire de la Région bruxelloise à la même date
  • Ne pas bénéficier du régime de la franchise de la taxe pour les petites entreprises visé à l'article 56bis du Code de la TVA
  • Respecter les obligations sociales, fiscales et en matière de publication des comptes annuels auprès de la Banque nationale de Belgique
  • Avoir un compte bancaire à vue belge (au même nom que le bénéficiaire)
  • Avoir réalisé en 2019 un chiffre d’affaires supérieur aux montants repris dans le tableau suivant, calculé en fonction du nombre d’unités d’établissement de votre entreprise actives en Région bruxelloise (calculé sur base des données déclarées à la TVA par l’entreprise et dont le SPF Finances a accusé réception au plus tard le 19 avril 2021);
  • Ne pas avoir bénéficié d'une ou plusieurs des primes visées aux arrêtés suivants :
    • l'arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale de pouvoirs spéciaux n° 2020/42 du 18 juin 2020 relatif à l'octroi d'une prime pour les organisations culturelles et créatives à caractère non lucratif impactées par la crise COVID-19;
    • l'arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 12 octobre 2020 relatif à une aide en vue de l'indemnisation des organisations culturelles et créatives à caractère non lucratif affectées par les mesures d'urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID-19;
  • Respecter les mesures d'urgence pour limiter la propagation de la covid-19.

Nombre d’unités d’établissement

Chiffre d’affaires 2019

1

25.000 euros

2

35.000 euros

3

45.000 euros

4

55.000 euros

5 et plus

65.000 euros

 

Qui peut bénéficier de la prime spéciale "Evénementiel, culture, tourisme et sport" ?

Il faut relerver d’un des Codes Nace suivants inscrit sous vos activités TVA à la BCE avant le 01.01.2021 et avoir subi au moins 40% de perte de chiffre d’affaires entre les trimestres 2 à 4 de 2020 et les trimestres 2 à 4 de 2019.

Pour les entreprises du secteur de l’événementiel, de la culture, du tourisme et du sport créées entre le 1er avril 2019 et le 31 décembre 2019 :

  • Soit vous démontrez une perte de CA de 40% → vous avez droit à la prime variable (voir tableau)
  • Soin vous ne démontrez pas de perte de 40% au moins → vous avez droit à une prime forfaitaire de 5.000 € par UE

Pour les entreprises du secteur de l’événementiel, de la culture, du tourisme et du sport créées à partir du 1er janvier 2020 : une prime forfaitaire de 5.000 € par UE est prévue.

La prime sera octroyée sur demande expresse de l’organisation auprès de Bruxelles Économie Emploi.

L’aide n’est pas cumulable avec les primes de la Région de Bruxelles-Capitale visées aux arrêtés suivants :

  • l'arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale de pouvoirs spéciaux n° 2020/42 du 18 juin 2020 relatif à l'octroi d'une prime pour les organisations culturelles et créatives à caractère non lucratif impactées par la crise COVID-19;
  • l'arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 12 octobre 2020 relatif à une aide en vue de l'indemnisation des organisations culturelles et créatives à caractère non lucratif affectées par les mesures d'urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID-19;

Rappel : Une entreprise ne peut recevoir qu’un maximum de 200.000 € d’aides « de minimis » au cours de l’exercice fiscal en cours et des deux exercices fiscaux précédents, en vertu du règlement (UE) n° 1407/2013 de la commission du 18 décembre 2013.

ATTENTION: Les organisations culturelles et créatives qui ont déjà bénéficié de la prime "Covid-19 Culture" de 2.000 € en été 2020 ou de la prime de 4.000 € fin 2020 ne peuvent pas bénéficier de cette prime.

Montant de la prime ?

L'aide varie en fonction du nombre d’ETP et du pourcentage de perte de chiffre d’affaires de l'entreprise.

Nombre d’équivalents temps-plein

Perte de chiffre d’affaires de 40 % ou plus et de moins de 60 % (T2-T3-T4 2020 par rapport à T2-T3-T4 2019)

Perte de chiffre d’affaires de 60 % ou plus (T2-T3-T4 2020 par rapport à T2-T3-T4 2019)

Moins de 5

6.250 euros

8.750 euros

De 5 à moins de 10

11.250 euros

13.750 euros

10 et plus

25.000 euros

45.000 euros

Le montant de la prime ne pourra pas dépasser la perte de chiffre d’affaires réelle sur la période concernée.

Demande de la prime

Le formulaire de demande est accessible depuis le 19 avril 2021 et devra être introduit au plus tard le 19 mai 2021.

Le formulaire devra obligatoirement inclure les annexes suivantes :

  1. une attestation bancaire relative au compte de votre entreprise (nom de l’entreprise et n° de compte)
  2. une photo recto-verso de la carte d'identité du signataire de la demande (format jpeg)

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Fichiers :

02-06-2021 - 420 lectures

Mots-clés : Coronavirus

Suite au Comité de concertation du vendredi 23 avril 2021, il a été mis fin à la pause pascale qui avait imposé des mesures de temporisation pour enrayer la propagation du COVID-19. De nouveaux assouplissements entrent en vigueur ce 26 avril 2021.

L'arrêté ministériel du 28 octobre 2021 a été modifié ce dimanche 25 avril 2021 afin de mettre en oeuvre les décisions prises lors du Comité de concertation du 23 avril 2021. Les nouvelles règles entrent en vigueur ce lundi 26 avril.

Les nouveaux assouplissements portent principalement sur :

  • L’autorisation des rassemblements extérieurs non organisés jusqu’à 10 personnes (enfants jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis non compris), moyennant le respect des mesures sanitaires.

  • La réouverture des métiers de contacts non-médicaux:

- les instituts de beauté;
- les instituts de pédicure non-médicale;
- les salons de manucure;
- les salons de massage;
- les salons de coiffure et barbiers;
- les studios de tatouage et de piercing;
- les photographes;
- les auto-écoles et les écoles de pilotage.
- les visites immobilières;
- les prestations à domicile pour les soins des cheveux.

  • Les commerces non essentiels qui sont à nouveau accessibles sans rendez-vous. Le client pourra être accompagné d’une personne du même ménage ou du contact rapproché.

  • La tenue d’événements-tests peut être autorisée moyennant une dérogation accordée par la ministre de l’Intérieur, après avis motivé des ministres compétents, des autorités locales concernées et du ministre fédéral de la Santé publique.

D'autres assouplissements devraient faire l'objet de nouvelles modifications futures de l'arrêté ministériel.

Les autres mesures en vigueur depuis le 29 octobre, le 2 novembre, le 1er décembre 2020, le 22 mars 2021 et le 27 mars 2021 restent applicables et notamment celles qui concernent :

Le télétravail obligatoire, pour les fonctions qui s’y prêtent et dans le respect de la continuité de la gestion des entreprises et organisations, services et activités.

L'obligation pour les employeurs de déclarer mensuellement le nombre total de travailleurs de l'entreprise par unité d'établissement et le nombre de travailleurs exerçant une fonction qui ne peut être remplie par le télétravail au moyen d'un formulaire ONSS de déclaration du télétravail.

La limitation des contacts rapprochés à une même personne par membre du ménage à la fois par période de 6 semaines.

A l'exception des piscines, des parcs animaliers et des musées, la fermeture des établissements ou parties des établissements relevant des secteurs culturel, festif, sportif, récréatif et évènementiel et de l'horeca reste d'application.

Les activités organisées en extérieur, en particulier par un club ou une association, toujours en présence d'un entraîneur, encadrant ou superviseur majeur pour les enfants de moins de 13 ans limitées à 10 personnes maximum (encadrant non compris).

Cela signifie que lorsque l’activité a lieu dans un contexte organisé, les mesures suivantes sont d’application :

  • Les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis peuvent y participer avec un maximum de 10 personnes (encadrants non compris), dans la mesure du possible à l’extérieur ;
  • Les jeunes de 13 à 18 ans accomplis peuvent y participer avec un maximum de 10 personnes à l’extérieur (encadrants non compris). A l’intérieur, ces activités ne sont pas autorisées pour cette tranche d’âge, excepté dans une piscine ;
  • Les jeunes à partir de 13 ans et les encadrants respectent, dans la mesure du possible, les règles de distanciation sociale, en particulier le maintien d’une distance de 1,5 m entre chaque personne ;
  • Ils sont obligés de porter un masque ou une alternative en tissu ;
  • Les activités peuvent uniquement avoir lieu sans public, sauf en ce qui concerne les entrainements sportifs non professionnels, où chaque participant peut être accompagné par un seul membre du même ménage.

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Voyez aussi notre zone d'information COVID-19.

 

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10-05-2021 - 370 lectures

Mots-clés : Coronavirus

La loi du 28 mars 2021 accorde aux travailleurs un droit à un petit chômage afin de recevoir le vaccin contre le coronavirus COVID-19. Elle est entrée en vigueur le 9 avril 2021, jour de sa publication au Moniteur belge.

Cette loi permet au travailleur de bénéficier d'un petit chômage afin de s'absenter sans perte de salaire s'il doit se faire vacciner contre le coronavirus COVID-19 pendant les heures de travail. 

Champ d'application

La loi s'applique à tous les travailleurs et employeurs qui sont liés par un contrat de travail (donc également les étudiants jobistes, travailleurs intérimaires et  travailleurs qui effectuent du télétravail). Les apprentis, les stagiaires et les bénévoles ne sont pas couverts par cette loi car ils ne sont pas occupés sur la base d'un contrat de travail. 

Etendue du droit

Le travailleur a droit au petit chômage pendant le temps nécessaire pour se faire vacciner.  Est donc couvert, le temps passé au centre de vaccination ainsi que le temps nécessaire pour se rendre sur le lieu de la vaccination et en revenir.

Si les différentes vaccinations du travailleur ont lieu chaque fois pendant les heures de travail, le droit au petit chômage est accordé pour chaque injection nécessaire.

Le droit au petit chômage ne concerne que la vaccination elle-même.  Si le travailleur tombe par la suite malade à cause de la vaccination, les règles normales concernant l'incapacité de travail et la rémunération garantie s'appliquent.

Rémunération

Le congé de vaccination est assimilé à un petit chômage. La rémunération des heures d'absence est calculée conformément à la législation sur les jours fériés. La rémunération due est donc égale à celle que le travailleur aurait gagné s'il avait réellement travaillé pendant ces heures. Elle comprend la rémunération normale ainsi que les primes et avantages en nature qui auraient été perçus par le travailleur s'il avait travaillé.

Formalités

Si la vaccination du travailleur a lieu pendant ses heures de travail et que le travailleur souhaite faire usage de son droit au petit chômage, il doit préalablement avertir l'employeur de son absence.  Cet avertissement doit être fait dans les plus brefs délais (c-à-d dès qu’il a la connaissance du moment ou du créneau horaire de la vaccination).  Aucune pression ne peut être exercée sur le travailleur pour qu'il choississe un créneau de vaccination en dehors des heures de travail.

Le travailleur ne peut utiliser le droit au petit chômage qu’aux fins pour lesquelles il est accordé, c'est-à-dire pour se faire vacciner contre le coronavirus.  Si le travailleur utilise son droit au petit chômage à une autre fin, il peut se voir refuser le paiement des heures d'absence injustifiée.

[MàJ 15-04-2021] Que se passe-t'il si le travailleur est inscrit sur une liste de réserve (QVax) et qu'il est appelé pendant la journée de travail pour être vacciné ?

Le travailleur doit avertir préalablement l'employeur qu'il va exercer son droit au petit chômage, mais la loi n'impose pas de période minimale à cet égard.  Le droit au petit chômage peut donc également être exercé si le travailleur figure sur une liste de réserve et est appelé de venir au centre de vaccination pendant les heures de travail.  Dans ce cas, le travailleur devra bien sûr en informer l'employeur avant de quitter effectivement le travail.  Le SPF Emploit et Travail précise à ce sujet que dans une telle hypothèse où le travailleur est appelé pendant la journée de travail à se faire vacciner, le droit au petit chômage doit être exercé en bonne entente avec l'employeur et avec le respect des principes de bonne foi dans l'exécution du contrat de travail.

 

Preuve

Une preuve ne doit être apportée que si l'employeur le demande. A la demande de l'employeur, le travailleur doit en fournir la preuve et doit montrer le document confirmant le rendez-vous à être présent à un moment donné dans un lieu où la vaccination est administrée.  Si la confirmation du rendez-vous ne comporte pas ces informations, alors l'invitation à la vaccination doit être présentée à l'employeur. Il n'est pas permis d'exiger du travailleur qu'il prouve sa présence effective dans un centre de vaccination.

L'employeur ne peut utiliser les informations obtenues que dans le but d’organiser le travail et d’assurer une administration correcte des salaires.  L'employeur peut seulement enregistrer le moment de l'absence du travailleur comme petit chômage.  Pour des raisons liées à la vie privée, l'employeur ne peut pas enregistrer la raison du petit chômage, ni indiquer de quelque manière que ce soit que le travailleur a des possibles problèmes de santé. L'employeur n'est pas autorisé à prendre une copie de la confirmation du rendez-vous sous quelque forme que ce soit ou à retranscrire manuellement les informations qu'elle contient, à l’exception du moment du rendez-vous. 

Entrée en vigueur et délai de validité de la loi

La loi est entrée en vigueur le 9 avril 2021, jour de sa publication au Moniteur belge.

Le droit au petit chômage pour la vaccination contre le coronavirus COVID-19 sera en vigueur jusqu'au 31 décembre 2021.  Si besoin (c-à-d en cas de retard du programme de vaccination), ce régime peut être prolongé, après avis du Conseil national du travail, par un arrêté délibéré en Conseil des ministres jusqu'au 30 juin 2022.


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04-11-2021 - 623 lectures

Mots-clés : Coronavirus

L’ONEm a annoncé sur son site internet l’extension du chômage temporaire pour force majeure liée au COVID-19 pour les parents devant garder leurs enfants à cause de l’annulation des stages de Pâques ou de la fermeture des écoles maternelles et des crèches.

Suite aux dernières réunions du Comité de concertation, de nouvelles mesures ont été prises afin de limiter l’augmentation des cas de coronavirus. Parmi celles-ci figurait la fermeture des écoles du 29 mars au 3 avril 2021, à l’exception des écoles maternelles, mais aussi la limitation de l’organisation d’activités de jeunes (colonie de vacances, stages, ateliers…) à un maximum de 10 personnes.

L’ONEm indique sur son site internet l’extension du chômage temporaire pour force majeure aux travailleurs qui doivent garder leur enfant dans les situations suivantes :

  • En raison de l’annulation complète (aucun enfant ne peut participer) ou partielle (certains enfants ne peuvent pas participer) des colonies de vacances ou de l’accueil extrascolaire organisé (garderie) pendant les vacances de Pâques, à condition d’être inscrit à l’événement le 18 mars au plus tard. Le travailleur bénéficiera du chômage temporaire les jours où il gardera lui-même l’enfant.
  • En raison de leur choix de ne pas confier leur enfant à l’école maternelle, suite à l’appel des autorités à trouver des solutions de gardes alternatives, du 29 mars au 3 avril 2021. Le travailleur bénéficiera du chômage temporaire les jours où il gardera lui-même l’enfant.
  • En raison de leur choix de ne pas confier leur enfant à des crèches, suite aux déclarations du gouvernement, du 29 mars au 18 avril 2021. Le travailleur bénéficiera du chômage temporaire les jours où il gardera lui-même l’enfant, à condition qu’il s’agisse de jours où l’enfant était inscrit à la crèche.

Pour bénéficier de ce régime exceptionnel, le travailleur devra informer son employeur en lui fournissant :

Les différentes attestations sont disponibles sur le site de l’ONEm. L’employeur devra conserver l’attestation remise par le travailleur à la disposition des services de l’ONEm.

À noter qu’un seul parent de l’enfant peut bénéficier de ce droit.

Pour le surplus, les conditions et procédures pour le chômage temporaire lorsqu’un enfant est dans l’impossibilité de fréquenter l’école, la crèche ou le centre d’accueil pour personnes en situation de handicap restent d’application.

Pour en savoir plus, consultez :

07-07-2021 - 381 lectures

Mots-clés : Coronavirus

Suite au Comité de concertation du mercredi 24 mars 2021, un nouveau retour en arrière a été décidé. Les mesures sont entrées en vigueur le 27 mars 2021.

L'arrêté ministériel du 28 octobre 2021 a été modifié ce vendredi 26 mars 2021 afin de mettre en oeuvre les décisions prises lors du Comité de concertation du 24 mars 2021. Les nouvelles règles sont entrées en vigueur le samedi 27 mars 2021.

Les nouvelles règles portent principalement sur:

  • L'introduction d'un formulaire ONSS de déclaration du télétravail qui oblige les employeurs à déclarer mensuellement le nombre total de travailleurs de l'entreprise par unité d'établissement et le nombre de travailleurs exerçant une fonction qui ne peut être remplie par le télétravail. Cette disposition fera l'objet d'un article épinglé et d'une mise à jour des fiches pratiques "Travail en présentiel" et "Télétravail" dans les jours qui suivent.

  • Un retour en arrière pour les rassemblements à l'extérieur non organisés qui sont à nouveau limités à 4 personnes maximum, les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis non compris et à 50 personnes pour les manifestations statiques autorisées sur la voie publique lorsque la distanciation sociale est possible.

  • La fermeture des métiers de contacts :

- les instituts de beauté;
- les instituts de pédicure non-médicale;
- les salons de manucure;
- les salons de massage;
- les salons de coiffure et barbiers;
- les studios de tatouage et de piercing.

  • La fermeture des commerces non essentiels qui peuvent uniquement poursuivre leurs activités au moyen d'un système de commande et de collecte, de livraison, ou via un système de rendez-vous.

Les autres mesures en vigueur depuis le 29 octobre, le 2 novembre, le 1er décembre 2020 et le 22 mars 2021 restent applicables et notamment celles qui concernent :

Le télétravail obligatoire, pour les fonctions qui s’y prêtent et dans le respect de la continuité de la gestion des entreprises et organisations, services et activités.

La limitation des contacts rapprochés à une même personne par membre du ménage à la fois par période de 6 semaines.

A l'exception des piscines, des parcs animaliers et des musées, la fermeture des établissements ou parties des établissements relevant des secteurs culturel, festif, sportif, récréatif et évènementiel et de l'horeca reste d'application.

Les activités organisées en extérieur, en particulier par un club ou une association, toujours en présence d'un entraîneur, encadrant ou superviseur majeur pour les enfants de moins de 13 ans limitées à 10 personnes maximum (encadrant non compris).

Cela signifie que lorsque l’activité a lieu dans un contexte organisé, les mesures suivantes sont d’application :

  • Les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis peuvent y participer avec un maximum de 10 personnes (encadrants non compris), dans la mesure du possible à l’extérieur ;
  • Les jeunes de 13 à 18 ans accomplis peuvent y participer avec un maximum de 10 personnes à l’extérieur (encadrants non compris). A l’intérieur, ces activités ne sont pas autorisées pour cette tranche d’âge, excepté dans une piscine ;
  • Les jeunes à partir de 13 ans et les encadrants respectent, dans la mesure du possible, les règles de distanciation sociale, en particulier le maintien d’une distance de 1,5 m entre chaque personne ;
  • Ils sont obligés de porter un masque ou une alternative en tissu ;
  • Les activités peuvent uniquement avoir lieu sans public, sauf en ce qui concerne les entrainements sportifs non professionnels, où chaque participant peut être accompagné par un seul membre du même ménage.

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Fichiers :

10-05-2021 - 530 lectures

Mots-clés : Coronavirus

L'ONEm a annoncé sur son site internet la prolongation des mesures dérogatoires en matière de chômage temporaire pour force majeure liées au COVID-19 à compter du 1er avril jusqu'au 30 juin 2021.

Pour rappel, les mesures dérogatoires en matière de chômage temporaire pour force majeure sont en vigueur depuis le 13 mars 2020 et ont fait l’objet de plusieurs prolongations depuis lors. Toutes les entreprises pourront encore recourir au chômage temporaire pour force majeure liée au COVID-19 ainsi qu’aux procédures simplifiées jusqu’au 30 juin prochain.

Grâce à ces mesures exceptionnelles, tout chômage temporaire lié au coronavirus est intégralement considéré comme du chômage temporaire pour force majeure. Plusieurs autres mesures d’assouplissement ont été prises pour faciliter le recours au chômage temporaire tant pour l’employeur que pour le travailleur et pour en simplifier la procédure :

  • Application pour les fermetures (complète ou partielle), mais aussi pour des activités/fonctions qui ne sont temporairement plus nécessaires
  • Possibilité d’alterner les jours travaillés et les jours de force majeure
  • Allocation de chômage pour le travailleur augmenté à 70 % de son salaire moyen plafonné (le plafond étant fixé à 2.754,76 € brut par mois). Le travailleur mis en chômage temporaire pour force majeure (motif « coronavirus ») reçoit, en plus de l'allocation de chômage, un supplément de 5,63 € par jour à charge de l'ONEm
  • Exemption de la période de stage pour le travailleur
  • Exemption de plusieurs formalités administratives pour le travailleur et pour l’employeur

La possibilité pour les travailleurs de recourir au chômage temporaire lorsqu’un enfant est dans l’impossibilité de fréquenter l’école, la crèche ou le centre d’accueil pour personnes en situation de handicap, a également été étendue pour la période du 1er avril au 30 juin 2021. La loi du 2 avril 2021, publiée le 13 avril 2021 au Moniteur Belge, est entrée en vigueur le 1e avril 2021. Cependant, ce droit ne pourra être exercé que par une seule personne et pendant la même période pour le même enfant.

Cette procédure simplifiée sera d’application jusqu’au 30 juin 2021. Des discussions sont en cours afin de déterminer la procédure en vigueur à partir du 1er juillet 2021. La CESSoC suivra l’affaire de près et vous tiendra informé des modifications éventuelles.

Enfin, concernant l'assimilation des journées de chômage temporaire pour cause de force majeure lié au coronavirus à des journées de travail effectifs dans le cadre du droit aux vacances annuelles, aucune mesure n’a encore été prise et aucun nouvel arrêté royal n’a pas encore été publié à ce jour. La dernière assimilation s’étendait donc du 1er septembre 2020 au 31 décembre 2020.

Pour en savoir plus, v. Zone COVID-19 – Chômage temporaire – Procédure

25-06-2021 - 6299 lectures

Mots-clés : Coronavirus

Suite au Comité de concertation du vendredi 19 mars 2021, un léger retour en arrière pour les rassemblements et activités extérieurs a été décidé. Les nouvelles mesures entrent en vigueur ce 22 mars 2021.

L'arrêté ministériel du 28 octobre 2021 a été modifié ce samedi 20 mars 2021 afin de mettre en oeuvre les décisions prises lors du Comité de concertation du 19 mars 2021. Les nouvelles règles sont entrées en vigueur ce lundi 22 mars.

Les nouvelles règles portent principalement sur un retour en arrière pour les activités organisées en extérieur, en particulier par un club ou une association, toujours en présence d'un entraîneur, encadrant ou superviseur majeur pour les enfants de moins de 13 ans qui sont à nouveau limitées à 10 personnes maximum (encadrant non compris).

Cela signifie que lorsque l’activité a lieu dans un contexte organisé, les mesures suivantes sont d’application :

  • Les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis peuvent y participer avec un maximum de 10 personnes (encadrants non compris), dans la mesure du possible à l’extérieur ;
  • Les jeunes de 13 à 18 ans accomplis peuvent y participer avec un maximum de 10 personnes à l’extérieur (encadrants non compris). A l’intérieur, ces activités ne sont pas autorisées pour cette tranche d’âge, excepté dans une piscine ;
  • Les jeunes à partir de 13 ans et les encadrants respectent, dans la mesure du possible, les règles de distanciation sociale, en particulier le maintien d’une distance de 1,5 m entre chaque personne ;
  • Ils sont obligés de porter un masque ou une alternative en tissu ;
  • Les activités peuvent uniquement avoir lieu sans public, sauf en ce qui concerne les entrainements sportifs non professionnels, où chaque participant peut être accompagné par un seul membre du même ménage.

Les protocoles des sports et piscines ont été adaptés, nous invitons à prendre contact avec votre fédération pour plus d'information à ce sujet.

Les autres mesures en vigueur depuis le 29 octobre, le 2 novembre et le 1er décembre 2020 restent applicables et notamment celles qui concernent :

Le télétravail obligatoire, pour les fonctions qui s’y prêtent et dans le respect de la continuité de la gestion des entreprises et organisations, services et activités.

La limitation des contacts rapprochés à une même personne par membre du ménage à la fois par période de 6 semaines.

A l'exception des piscines, des parcs animaliers et des musées, la fermeture des établissements ou parties des établissements relevant des secteurs culturel, festif, sportif, récréatif et évènementiel et de l'horeca reste d'application.

Les autres modifications (notamment "plan plein air") qui avaient été décidées par le Comité de concertation du 5 mars sont reportées.


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Fichiers :

20-04-2021 - 402 lectures

Mots-clés : Coronavirus

Suite au Comité de concertation du vendredi 5 mars 2021, un léger assouplissement pour les rassemblements et activités extérieurs a été décidé. Les nouvelles mesures entrent en vigueur ce 8 mars 2021.

L'arrêté ministériel du 28 octobre 2021 a été modifié ce dimanche 7 mars 2021 afin de mettre en oeuvre les décisions prises lors du Comité de concertation du 5 mars 2021. Les nouvelles règles entrent en vigueur ce lundi 8 mars.

Les nouvelles règles portent principalement sur l’autorisation des rassemblements extérieurs jusqu’à 10 personnes (enfants jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis non compris), moyennant le respect des mesures sanitaires.

En outre, pour notre secteur, il faut remarquer que les activités organisées, en particulier par un club ou une association, toujours en présence d'un entraîneur, encadrant ou superviseur majeur sont dorénavant permises pour les enfants de moins de 13 ans avec un maximum de 25 à l’extérieur (encadrant non compris).

Les autres mesures en vigueur depuis le 29 octobre, le 2 novembre et le 1er décembre 2020 restent applicables et notamment celles qui concernent :

Le télétravail obligatoire, pour les fonctions qui s’y prêtent et dans le respect de la continuité de la gestion des entreprises et organisations, services et activités.

La limitation des contacts rapprochés à une même personne par membre du ménage à la fois par période de 6 semaines.

La limitation des activités organisées des enfants de moins de 13 ans avec un maximum de 10 à l’intérieur et pour les moins de 19 ans à 10 à l’extérieur (encadrant non compris).

A l'exception des piscines, des parcs animaliers et des musées, la fermeture des établissements ou parties des établissements relevant des secteurs culturel, festif, sportif, récréatif et évènementiel et de l'horeca reste d'application.

Les autres modifications qui ont été décidées par le Comité de concertation du 5 mars et qui entreront progressivement en vigueur à une date postérieure au 8 mars 2021, devraient être traduites dans un nouvel arrêté ministériel dans le courant de la semaine prochaine.


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24-03-2021 - 338 lectures
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