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COVID-19 : Chômage temporaire pour force majeure en cas de fermeture d’une école ou d’une crèche en remplacement du congé parental corona

Mots-clés : Coronavirus

Le congé parental corona mis en place en mai 2020 a pris fin le 30 septembre, laissant dans l’incertitude les parents qui voient la crèche ou l’école qui accueille leur enfant fermer ses portes temporairement pour lutter contre la propagation du COVID-19.

Le 8 octobre dernier, le Parlement fédéral a approuvé une proposition de loi qui donne un accès immédiat au système de chômage temporaire pour force majeure aux parents qui se trouvent soudainement confrontés à une fermeture d'école ou de crèche et sont dans l'impossibilité de travailler afin de s’occuper de leur(s) enfant(s).

Depuis le 1er octobre et jusqu’au 31 décembre 2020, le travailleur confronté à une situation de fermeture d’école, de crèche ou d’institution de soin pour les enfants porteurs d’un handicap peut suspendre temporairement ses prestations pour la durée de la fermeture.
Ce droit n’est pas soumis à l’accord de l’employeur et il ouvre le droit au payement par l’ONEm d’indemnités pour chômage temporaire pour force majeure (70% du salaire brut plafonné + 5,63 €/jour) avec effet immédiat au moment de la notification. Il est possible d’y avoir pendant toute la durée de la fermeture, à plusieurs reprises si des décisions de fermeture devaient se répéter.

En tant que secteur particulièrement touché par la crise, le secteur socio-culturel peut encore avoir recours à la procédure simplifiée en matière de chômage temporaire pour cas de force majeure.
Cela implique qu’employeur et travailleur devront suivre la procédure suivante :

  1. Le travailleur informe immédiatement l’employeur de la fermeture de l’école ou de la crèche et son impossibilité de travailler et présente à l’employeur l’attestation de fermeture Corona, préalablement remplie par l’établissement qui fait l’objet de la fermeture.
  2. L’employeur (du secteur socioculturel) complète à la fin du mois les heures prestées et les heures chômées dans le formulaire DRS Scénario 5 et tient à disposition de l’ONEm (sur demande) l’attestation de fermeture transmise par le travailleur.

NB : L’employeur (du secteur socioculturel) ne doit donc pas :

  • Envoyer de communication à l’ONEM pour les informer du recours au chômage pour force majeure
  • Envoyer l’attestation de fermeture d’établissement à l’ONEm.
  • Délivrer de carte de contrôle C3.2A au travailleur 

! ATTENTION !

  1. Le secteur socioculturel et sportif est reconnu comme « secteur particulièrement touché ». A ce titre, ils bénéficient de règles dérogatoires pour l’application du chômage temporaire pour force majeure. Les employeurs qui ne sont pas reconnus comme entreprise particulièrement touchée ou qui ne font pas partie d’un secteur particulièrement touché doivent suivre des règles administratives particulières qui sont détaillées sur le site de l’ONEm et que nous vous invitons à consulter si vous êtes concernés.
  2. L’employeur ne peut refuser le recours au chômage temporaire si le travailleur répond aux conditions pour y avoir recours. Il peut cependant lui proposer divers aménagements et notamment la modification de ses horaires de travail ou le recours au télétravail.

Pour plus d’information sur le chômage temporaire pour force majeure, nous vous invitons à consulter la Zone COVID-19 – Chômage temporaire pour force majeure.
Pour plus d’information sur le chômage temporaire pour force majeure en cas de fermeture d’une école ou d’une crèche, consulter la page dédiée sur le site de l’ONEm.


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04-11-2021 - 338 lectures